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Faire face à l’annonce !

Le mot Cancer ça nous glace le sang ça nous fait peur et nous ne voulons surtout pas l’entendre de la bouche de notre médecin … Rien que le mot fait peur et fait parfois craindre le pire. Bien que le taux de survie augmente, le choc demeure violent lorsqu’on apprend qu’on devra faire face à la maladie. Lors du diagnostic, les émotions, les craintes et les questions se bousculent. C’est le vertige. À moins que le temps ne semble suspendu, et qu’un état de confusion nous empêche de saisir la moindre information ou de ressentir quoi que ce soit.
Certes, chaque personne réagit différemment. Mais une chose est sûre: aucun patient n’a à traverser seul cette terrible épreuve. En effet, sachez qu’une équipe de soins réunissant des professionnels de la santé, issus de spécialités variées, a pour mission de vous accompagner à chacune des étapes de votre traitement en oncologie.
Cancer du sein - MC Cosmetik
MC Cosmetik est également à vos côtés pour vous permettre de mieux vous réconcilier avec les effets indésirables — et temporaires, ne l’oubliez pas! — des traitements du cancer sur votre peau. Nous sommes là pour vous aider à mieux les apaiser, et à prendre soins de vous autant physique que psychologiquement, tout au long vos soins en oncologie. Car c’est plus que jamais, le moment de prendre soin de vous.

Bien se préparer

Si vous venez de recevoir un diagnostic de cancer, il est possible que vous vous demandiez comment le traitement qui vous sera réservé changera votre vie. Comment il modifiera votre apparence et influencera votre moral. Bien entendu, chaque patient réagira différemment à une radiothérapie ou à une chimiothérapie, mais voici quelques repères pour apprivoiser leurs effets potentiels sur votre peau, vos cils et vos cheveux.
Il arrive que certains traitements en oncologie entraînent des effets indésirables sur la peau, tels une sécheresse accrue, une radiodermite (des lésions provoquées par la radiothérapie), un syndrome main-pied (une affection inflammatoire fragilisant les vaisseaux sanguins des extrémités) ou une folliculite (une inflammation du follicule pileux). Bien qu’ils soient incommodants, ces troubles cutanés sont temporaires. Mieux encore, ils peuvent être grandement atténués grâce à l’action combinée de produits dermocosmétiques reconnus pour apaiser la peau soumise aux traitements en oncologie. Au moment d’adopter une nouvelle routine de soins, privilégiez des produits nettoyants qui respectent le pH de la peau; de même que des crèmes et des baumes apaisants, sans oublier une protection solaire hautement protectrice.
Quant à la chute des cheveux et des poils — le plus souvent induite par la chimiothérapie, la radiothérapie ou l’immunothérapie—, elle n’est pas toujours inévitable. Car tout dépend du protocole de chimiothérapie, de la dose de médicaments prescrite, de la durée du traitement, et de l’état de santé de chaque patient. La perte de cheveux peut être subite ou progressive, et se présenter de 2 à 3 semaines après le début du traitement. Tandis que celle des cils et des sourcils survient généralement plus tard. Et la repousse? Elle varie d’une personne à l’autre, mais elle advient généralement à la fin du traitement.
Pour mieux vous préparer à une possible perte capillaire, demandez à votre équipe de soins de vous orienter vers des professionnels. Ces derniers vous aideront à décider s’il vaut mieux vous faire couper les cheveux ou vous faire raser la tête avant un traitement. Ils peuvent également vous aiguiller dans le choix d’un foulard, d’un turban, d’une casquette ou d’une prothèse capillaire.
N’hésitez pas à demander l’aide d’un proche pour vous accompagner dans votre démarche.
Vrai, une foule de questions émergeront au début de votre traitement. Quelle que soit leur nature, sachez que vous pourrez toujours faire appel à votre équipe de soins, et tout particulièrement à votre oncologue, pour obtenir de l’information fiable. Certains établissements offrent également les services d’un professionnel de la santé qui, en plus d’assister à votre rencontre avec votre oncologue, est en mesure de vous éclairer et d’apaiser vos doutes. Ce dernier pourra vous guider également vers des ressources psychologiques, psycho-sociales ou des groupes de soutien, au besoin.

Un dernier conseil: entre vos consultations, notez vos questions afin de les aborder lors de votre prochaine consultation avec votre oncologue ou votre équipe de soins. Entre nous, aucune interrogation n’est superflue lorsqu’elle concerne votre bien-être. Enfin, n’hésitez pas à faire appel à votre médecin de famille ou à votre pharmacien, au besoin.

Les effets du traitement sur la peau

Ça y est, vous avez débuté votre traitement ou êtes sur le point de le faire. Votre oncologue ou votre équipe de soins vous a sans doute présenté votre protocole de traitement qui pourrait, selon votre cas, comporter une chirurgie, de la chimiothérapie, de la radiothérapie, des thérapies ciblées ou de l’immunothérapie. Au cours des dernières années, les traitements ont considérablement amélioré le pronostic des personnes atteintes de cancer. Cela dit, plus de 80% d’entre elles présenteront des troubles cutanés, suite aux effets indésirables de certains traitements. De plus, presque la moitié des patients aura des réactions cutanées plus ou moins sévères, suite aux séances de radiothérapie. Mais rassurez-vous, toutes peuvent être apaisées, voire atténués grâce à l’action combinée de produits dermocosmétiques adaptés aux peaux fragilisées par des traitements en oncologie.
Joseé Mcfadden
MC Cosmetik - Josée McFadden

Prendre soin de sa peau et de ses cheveux

Dès le début de votre traitement, privilégiez les démaquillants et les nettoyants pour le visage qui respectent le pH de la peau; les crèmes et les baumes, la protection solaire et les produits de maquillage hypoallergéniques et convenant à la peau sensible. La perte de cheveux et de poils survient fréquemment lors d’une chimiothérapie. Jusqu’à la repousse de votre chevelure (qui varie d’une personne à l’autre), évitez tout ce qui pourrait l’agresser: permanentes, colorations, sèche-cheveux, fer à friser, etc. Massez délicatement votre cuir chevelu, en effectuant de petits mouvements circulaires. Privilégiez des produits capillaires ultra-doux en évitant le shampoing pour bébé, qui ne convient pas aux adultes. Si vous avez le moindre doute, consultez votre équipe de soins.

Apaiser les effets indésirables sur la peau et les cheveux

Voici quelques clés pour mieux reconnaître et apaiser les effets indésirables sur votre peau et vos cheveux, qui pourraient se présenter pendant votre traitement.

Peau sèche qui démange

Si votre peau est plus sèche, rougit, tiraille ou vous gratte, privilégiez toujours les produits d’hygiène personnelle (savon, dentifrice, déodorant, shampoing, etc.) et les produits de soins pour la peau (nettoyant, démaquillant, crème, baume, huile nettoyante, etc.) ultra-doux pour le visage et du corps. Soulagez les régions les plus sèches ou irritées à l’aide d’un baume réparateur. L’utilisation quotidienne de produits convenant à la peau sensible contribuera à hydrater votre peau et à renforcer sa fonction barrière, tout en calmant les démangeaisons. Afin de ne pas les empirer, évitez de vous gratter. Sans quoi, vous provoquerez de l’irritation et une éruption cutanée, et créerez ainsi un cycle démangeaisons-grattage, qui pourrait augmenter les risques d’infection. Pour mieux les prévenir, gardez vos ongles courts. Préférez également les matières douces et naturelles pour la peau. Évitez enfin de porter des vêtements trop serrés, qui pourraient aggraver les frottements sur votre peau irritée.
Si vous avez le moindre doute, consultez votre équipe de soins.

Mains et pieds secs

Pauvre en glandes sébacées, la peau plus fine des mains et des pieds est très fragile aux agressions extérieures, comme le froid, l’eau trop chaude, le frottement des chaussures et les produits détergents. Certains médicaments, chimiothérapies ou thérapies ciblées en oncologie peuvent provoquer l’apparition du syndrome main-pied, qui se caractérise par de la rougeur, des gonflements, des fendillements, des fourmillements ou de la douleur aux extrémités. L’application généreuse matin et soir de crèmes et de baumes hydratants et émollients convenant à la peau sensible peut en atténuer l’inconfort.
Afin de limiter l’apparition de crevasses, enfilez des gants lors de travaux manuels ou ménagers, et portez des chaussures souples et confortables. Évitez de vous exposer au soleil et appliquez une protection solaire adéquate (FPS de plus de 50, anti UVA/UVB). Enfin, buvez beaucoup d’eau pour prévenir la déshydratation et favoriser l’élimination des toxines.

Cicatrice

Après une intervention chirurgicale, la peau déclenche la cicatrisation, un mécanisme de guérison qui permet aux cellules de se renouveler et aux plaies de se refermer. En se réparant, la peau laisse apparaître une cicatrice, dont il faut prendre soin afin d’éviter tout risque d’infection. Pour ce faire, les chirurgiens recommandent de masser délicatement la plaie non suintante, dès que les points de suture sont retirés. En cas de doute, demandez à votre médecin s’il convient de masser la zone cicatricielle. Si oui, appliquez une fine couche de crème ou de baume hydratant ou réparateur, testés sous contrôle dermatologique et convenant à la peau sensible, en effectuant de petits mouvements circulaires sur la plaie. Le massage de la région cicatrisée atténue l’inconfort et les démangeaisons, tout en favorisant le drainage lymphatique, qui diminue l’enflure. Si vous redoutez de toucher à votre cicatrice, servez-vous d’une compresse stérile pour étaler le soin réparateur sur votre cicatrice ou faites appel à un proche ou à un professionnel de la santé pour vous aider à le faire.
Évitez toute exposition de votre cicatrice au soleil pour ne pas compromettre sa guérison et ne pas augmenter le risque de marques permanentes et disgracieuses. Protégez là à l’aide d’un pansement stérile ou d’un vêtement. Une fois la peau cicatrisée, n’oubliez pas d’y appliquer une protection solaire adéquate (FPS de plus de 50, anti UVA/UVB), aux deux heures.
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Peau soumise à la radiothérapie

Peau qui rougit, tiraille, démange ou qui devient plus foncée… Les réactions à la radiothérapie sont fréquentes en raison de la circulation des radiations sous la peau jusqu’à la zone à traiter. Elles se dissipent généralement quelques semaines après le traitement, mais il arrive que le brunissement de la peau ou la formation de tissu cicatriciel subsistent après le traitement. Il arrive aussi qu’aucune réaction cutanée ne se produise chez certaines personnes
Si votre peau est échauffée ou rougie, utilisez un brumisateur d’eau thermale immédiatement après la séance. Son action apaisante et anti-irritante vous sera d’un grand réconfort. Une fois à la maison, enduisez la peau irradiée d’une généreuse couche de crème réparatrice que vous aurez mise préalablement au réfrigérateur pour une sensation accrue de fraîcheur. Demandez à votre oncologue ou à votre équipe de soins quels produits sont indiqués pour atténuer l’inconfort de la zone irradiée. Et n’oubliez pas qu’avant chaque séance, la peau doit être propre, sèche et exempte de crème hydratante.

Bien-être global

Lorsque vous prenez soin de vous-même, ne serait-ce que quelques minutes par jour, vous cultivez votre bien-être physique et mental. Pour y parvenir, soyez à l’écoute de vos sensations, de vos émotions et de vos besoins. Soyez bienveillant envers vous-même. Prenez du temps pour vous, que ce soit en vous adonnant à la marche en nature, au yoga, au Pilatès, à la méditation, à l’écriture, au chant, à l’art-thérapie ou à une simple sieste. Accordez-vous des massages thérapeutiques ou des soins oncoesthétiques: ils font un bien fou. Car en plus de diminuer la tension musculaire et artérielle, les états nauséeux, le stress et l’anxiété, ils vous permettent de faire une pause bien-être fort méritée.

Après le traitement

Votre traitement tire à sa fin; peut-être est-il terminé. Après ce parcours épuisant, vous commencez probablement à vous sentir mieux. Vous pouvez souffler, enfin! En revanche, il est tout à fait normal que vous ayez des doutes, des questions ou des craintes face à l’avenir. Ou que vous soyez sur le point d’amorcer une réflexion profonde quant à la suite des choses.
La vie après le cancer, qu’on appelle aussi la «nouvelle normalité», est souvent synonyme de changement pour de nombreux patients. Elle peut être également l’occasion pour vous de redonner un nouveau sens à votre existence. Bien vivre la maladie varie d’une personne à l’autre. Raison de plus pour aborder votre phase de rémission à votre propre rythme…
Et si vous profitiez de l’arrêt du traitement pour cerner ce qui vous apaise et vous fait plaisir? C’est une clé vitale pour préserver son bien-être et maintenir une bonne santé mentale.

Améliorer sa qualité de vie

Soigner le cancer, ce n’est pas seulement traiter la maladie. C’est soigner des patients comme vous dans leur globalité. Concrètement, cela signifie vous donner accès, pendant et après votre traitement en oncologie, à des soins complémentaires pour améliorer votre qualité de vie. Vous pourriez, par exemple, suivre des ateliers pour apprivoiser votre nouvelle image corporelle ou pour apprendre à bien vous nourrir, à gérer la douleur ou à pratiquer une activité physique adaptée. Vous pourriez découvrir les bienfaits de l’acupuncture ou de l’aromathérapie. Sans oublier les recommandations des esthéticiennes en soins de santé afin de mieux connaître et utiliser les produits dermocosmétiques, notamment pour limiter les toxicités cutanées, induites par certains médicaments.
Toutes les raisons sont bonnes de s’en prévaloir! Surtout quand on sait que 80% des patients estiment les soins complémentaires aussi essentiels à la qualité de vie que les soins médicaux traditionnels pendant et après un cancer. Informez-vous auprès de votre centre hospitalier ou de votre centre intégré de cancérologie sur l’ensemble des services complémentaires qui y sont offerts.

Se faire du bien après un cancer

Comment retrouver paix intérieure, énergie ou joie de vivre après un cancer? Voici quelques pistes recommandées par des experts.

Bouger à son rythme

Se reposer, c’est bien. Bouger c’est encore mieux. C’est la science qui le dit: pratiquer une activité physique adaptée dès le début d’un traitement en oncologie permet d’atténuer la fatigue, les effets indésirables, dont les douleurs musculaires et articulaires, de même que de prévenir les rechutes. Le but: adopter une activité physique qui vous plaît. Opterez-vous pour la natation, le tai-chi, la marche ou le vélo? Préférerez-vous les activités en groupe pour multiplier les interactions et stimuler votre motivation? Quoi qu’il en soit, rappelez-vous que le bon rythme à privilégier est de 2 à 5 fois par semaine, en passant progressivement de 10 à 20 minutes, puis de 40 à 60 minutes par séance.
Assurez-vous d’adopter une activité qui convient à votre état de santé, quitte à ce qu’elle soit recommandée ou supervisée par un spécialiste de la santé, tel un kinésithérapeute du sport. Si vous avez le moindre doute, consultez votre oncologue, votre équipe de soins ou votre médecin de famille.
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Retrouver sa vitalité

Acupuncture, tai chi, méditation, hypnose, ayurveda, yoga, massothérapie, aromathérapie: les thérapies complémentaires peuvent être d’un grand secours pour mieux lâcher prise, retrouver sa vitalité physique et préserver son équilibre mental. Plus encore, leur pratique régulière peut vous aider à gérer la douleur, à atténuer des effets indésirables du traitement, comme la fatigue ou l’anxiété.
N’hésitez pas à consulter votre équipe de soins pour connaître les thérapies complémentaires qui sont offertes à votre centre de traitement du cancer ou pour vous aider à élaborer un programme personnalisé, qui vous fera le plus grand bien.

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que tu es magnifique malgré tout !